Gnutella revit...

 

Après avoir souffert de la longue domination de Kazaa, Gnutella se remet à exploser, les raisons d'une (re)réussite.
 Pour comprendre Gnutella et sa façon un peu désordonnée et pour le moins efficace il faut revenir à l'époque, donc en 1999. Napster vient de chuter à cause des pressions de l'industrie du disque et alors le vide est créé dans le domaine du partage de fichiers. Bien sûr, déjà des petits malins ont prévus l'argent à y gagner....

 GNUtella débarque alors, il est le père de la seconde génération de système de partages de fichiers. La source du protocole de la première version est publiée par Nullsoft (bureau de AOL) et crée l'engouement pour le jeune réseau. Les logiciels se développent et se multiplient, les bugs réseaux sont corrigés.

 Puis Kazaa débarque avec son jumeau Morpheus, ils fleurissent alors ensemble, Morpheus s'épuise sous la pression des maisons de disques, Kazaa attire alors vers lui tous les derniers résistants. Gnutella vit pendant cette période très mal: réseau est déserté. 3 ans plus tard, Kazaa devient dangereux: la présence de la police et des maisons de disques découragent les utilisateurs, de plus les fichiers corrompus se multiplient, pourrissant l'utilisation au client. les gens cherchent alors d'autres réseaux. Gnutella 2, développé par Shareaza se révèle être une réponse, d'autres, déçus par la jeunesse du soft, se rabattent alors sur gnutella qui présente l'avantage d'une décentralisation TOTALE (tout omme Gnutella 2, d'ailleurs...)

 GNUtella en soit n'a pas tout pour lui, puisqu'il se révèle assez lent et peu pratique dans les téléchargements. De plus, la consommation de bande passante empêche les plus basses connexions à accéder au réseau. Mais des clients comme Limewire et Gnucleus vont révolutionner le réseau (voir le Dossier: Fonctionnement des réseaux) en introduisant des supernoeuds, à la sauce Kazaa. Tout de suite le réseau s'allège, moins de données à échanger, plus de résultats, tout cela traité par les gentils possesseurs de puissants ordinateurs qui les intègrent en piliers du réseau.

 Regardez, en ce moment Kazaa dégringole, Gnutella monte. Comme quoi c'est pas perdu pour tout le monde! Et la tendance ne fait que commencer... le partage de fichiers subissant l'effet d'escalier...

 

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